Pièce auto occasion à Montpellier
Dans l'Hexagone, on peut demander à son garagiste de choisir de préférence des pièces auto issues de l’économie circulaire pour la réparation ou la maintenance de tous les véhicules ( voiture particulière, camionnette ), à la place de pièces détachées neuves. Cela est même réglementée par décret (décret n° 2016-703) ) ! Les chiffres disponibles sont parlants : le marché de la pièce détachée issue de l’économie circulaire atteint les 300 000 000 €, ou 2% du marché total des pièces auto.
Hors de question toutefois d’acheter des pièces auto sans savoir à qui ! C'est seulement le recours aux pièces issues de centres de traitement de véhicules hors d'usage agréés assure à l'utilisateur final qu’il agit vraiment pour la protection de l'environnement. Et d'économiser sans déroger à sa sécurité !
L’occasion… de protéger l’environnement
Chaque année dans l'hexagone, approximativement un million de véhicules divers sont mis au rebut, avec encore beaucoup de pièces encore tout à fait utilisables. Mais alors, pourquoi utiliser des pièces détachées neuves ? Issu de la loi relative à la transition énergétique (LTECV), le décret du 30 mai 2016 fait partie de l'évolution vers la transition énergétique, surtout l’économie circulaire qui favorise la réutilisation des biens.
L’économie circulaire opère un changement de paradigme par rapport à l’économie « linéaire ». En effet, elle limite le gâchis des ressources et l’impact environnemental. De plus, elle augmente l’efficacité des produits à tous les stades de leur cycle de vie. Participer à un cycle de vie long des produits, par le biais du marché de seconde main, est un moyen d’y parvenir. La directive européenne du 18 septembre 2000 sur les VHU incite d'ailleurs à recourir à des matériaux recyclés et la revente de pièces de réutilisation.
Et de limiter ses dépenses, en toute sécurité !
Excellente nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français : les pièces d’occasion, que ce soit une pièce auto occasion à Montpellier ou ailleurs, sont environ de 30 à 50 % moins chères que les pièces neuves ! Mais l'utilisation de pièces issues des centres de traitement de VHU agréés est-il risqué pour les utilisateurs ? La réponse est non, sans ambiguïté ! Les pièces proposées par les casses agréés sont tracées et sures. Ce qui n'est pas le cas des pièces proposées par les personnes privées ou les casses non agréés !
Et d'ailleurs, la transparence est de mise : les conditions d'information du consommateur sont précisées dans l'arrêté du 8 octobre 2018, dont les dispositions sont entrées en vigueur en avril 2019. Les réparateurs sont donc obligés de renseigner clairement sur la possibilité de remplacer certaines pièces qui en ont besoin par des pièces détachées d’occasion, provenant de l’économie circulaire.
Le professionnel de la pièce auto occasion à Montpellier et partout, doit informer le consommateur de ce choix. Cela peut se faire par voie d’affichage, à l’extérieur comme à l’intérieur de son espace rendez-vous (ainsi que sur son site internet). Le document mis à disposition devra lister la liste des catégories de pièces en question, leur prix, leur provenance, et également si elles sont disponibles ou pas. Si plusieurs pièces sont conformes avec les besoins et disponibles, le professionnel présente les différentes pièces et options à son client. Celui-ci peut alors choisir en toute connaissance. Sur les affiches comme dans les papiers de suivi qui concerne les choix du consommateur, il faut utiliser la phrase « pièces issues de l'économie circulaire » ( il est aussi éventuellement possible d'employer l'acronyme « PIEC ».
En résumé, les professionnels peuvent proposer aux automobilistes des pièces auto d’occasion. Voilà une bonne nouvelle pour la nature, notre sécurité à tous et votre bourse !
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