Les véhicules interdits de rouler à partir de janvier 2025

Tout d’abord, la nouvelle année sera synonyme de changement. Et pour certain, les nouvelles interdictions risquent d’entraîner des conséquences. En effet, à partir de janvier 2025, la France va interdire la circulation de certaines catégories de véhicules dans le cadre de ses efforts pour réduire la pollution et améliorer la qualité de l’air. Ces restrictions sont principalement liées aux vignettes Crit’Air, qui classent les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.

– Crit’Air 0 (verte) :
Véhicules électriques.
Véhicules à hydrogène.
– Crit’Air 1 (violette) :
Véhicules essence immatriculés depuis le 1er janvier 2011.
Véhicules hybrides rechargeables émettant moins de 50 g/km de CO₂.
– Crit’Air 2 (jaune) :
Véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010.
Véhicules diesel immatriculés depuis le 1er janvier 2011.
Voitures hybrides non rechargeables.
– Crit’Air 3 (orange) :
Véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005.
Véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010.
– Crit’Air 4 (bordeaux) :
Véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005.
– Crit’Air 5 (grise) :
Véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000.
Non classés (sans vignette) :
Véhicules essence et diesel immatriculés avant le 1er janvier 1997.

Utilisation des vignettes Crit’Air

Les vignettes Crit’Air sont utilisées pour déterminer les véhicules autorisés à circuler dans certaines zones en fonction des niveaux de pollution. Voici quelques exemples de leur utilisation :
Zones à Faibles Émissions (ZFE) : Certaines grandes villes et métropoles ont mis en place des ZFE où les véhicules les plus polluants sont interdits de circulation.
Pics de pollution : Lors de pics de pollution, les autorités peuvent restreindre la circulation des véhicules les plus polluants.

Comment obtenir une vignette Crit’Air ?

Les vignettes Crit’Air peuvent être commandées en ligne sur le site officiel du gouvernement français. Pour cela, il suffit de fournir les informations sur le véhicule (comme la carte grise) et de payer une petite somme (environ 3,70 €).

Pour commencer, les principaux véhicules concernés sont les véhicules non classés et Crit’Air 5 :
Les véhicules diesel immatriculés avant 1997.
Les véhicules essence immatriculés avant 1997.
De plus, les véhicules Crit’Air 4 :
Les véhicules diesel immatriculés entre 1997 et 2001.

Ainsi, ces véhicules seront interdits dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE), qui sont mises en place dans plusieurs grandes villes et métropoles françaises. Les ZFE sont des zones où l’accès est restreint pour les véhicules les plus polluants. En définitive, cette interdiction vise à améliorer la qualité de l’air dans ces zones urbaines.

Par ailleurs, les restrictions peuvent varier légèrement en fonction de la ville et de la métropole. Toutefois, en général, les véhicules avec des vignettes Crit’Air 4 et plus anciennes seront progressivement interdits de circulation dans les ZFE à partir de 2025. C’est pourquoi, les propriétaires de véhicules concernés sont encouragés à passer à des véhicules moins polluants ou à utiliser d’autres moyens de transport.
Sur ce sujet, pour rester informé des spécificités des restrictions dans votre région, il est recommandé de consulter les sites officiels des collectivités locales ou des autorités de transport.

Tout d’abord, le gouvernement français mène depuis de nombreuses années un combat pour réduire autant que possible la pollution de l’air. Notamment, dans l’intérêt de la santé des habitants et de la protection de l’environnement. C’est pourquoi, cela implique inévitablement de réduire le trafic routier.

Il faut savoir qu’en France, les véhicules particuliers sont à l’origine de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. Ils contribuent à 26 % des émissions nationales d’oxyde d’azote (NOx) et à 22 % des émissions nationales de CO2 en 2019. Ils sont à l’origine de 7 à 10 % des émissions nationales de particules et de 3 % des émissions nationales de composés organiques volatils non méthaniques.
En 2019, les véhicules particuliers émettent 71,6 millions de tonnes équivalent CO2, dont 70 % sont émis par les véhicules diesel, ces derniers composant 60 % du parc roulant en 2019.

Par ailleurs, l’évolution des émissions de gaz à effet de serre des véhicules particuliers suit celle de la circulation des véhicules particuliers. Cependant, depuis les années 2000, elle reste relativement stable comparé à l’augmentation plus rapide de la circulation des voitures. C’est effet dû aux progrès techniques dans le domaine automobile, de la réglementation les véhicules roulants (normes européennes d’émissions), ainsi que des incitations pour l’acquisition de véhicules électriques et hybrides.

Face à l’instauration de ces zones à faibles émissions, certains automobilistes risquent de se retrouver lésés, si ce n’est pas déjà le cas. En plus de constituer un véritable obstacle, leur véhicule pourrait rapidement perdre de la valeur.

Revente anticipée

Véhicules Crit’Air 3 : Envisagez de revendre votre véhicule avant que les restrictions ne s’appliquent pleinement. Cela permet de maximiser la valeur de revente avant que les interdictions n’affectent le marché.

Utilisation de la prime à la conversion

Véhicules Crit’Air 4 et 5 : Si la revente directe est difficile, pensez à laisser votre véhicule à une concession ou à la casse, spécialiste de la pièce d’occasion. Vous pouvez bénéficier d’une prime à la conversion, qui offre une aide financière pour l’achat d’un véhicule plus propre (électrique, hybride, ou récent à faibles émissions).

Passage à un véhicule plus propre

Achat d’un véhicule électrique ou hybride : Ces véhicules bénéficient souvent de subventions et de primes, en plus de ne pas être concernés par les restrictions des ZFE.
Achat d’un véhicule Crit’Air 1 ou 2 : Choisir un véhicule essence récent ou hybride rechargeable peut être une option plus abordable tout en respectant les normes de pollution.

Utilisation des transports alternatifs

Transports en commun : De nombreuses villes renforcent leurs réseaux de transports en commun pour offrir une alternative pratique à la voiture individuelle.
Vélo ou vélo électrique : Pour les trajets plus courts, le vélo peut être une solution économique et écologique.
Covoiturage et autopartage : Participer à des services de covoiturage ou d’autopartage permet de réduire le besoin de posséder un véhicule personnel.

Aménagement de l’utilisation du véhicule

Réduction des déplacements en zone réglementée : Si possible, limitez vos trajets dans les zones à faibles émissions ou planifiez vos déplacements en dehors des heures de restriction.

Adaptation professionnelle

Télétravail : Si votre emploi le permet, optez pour le télétravail afin de réduire la fréquence de vos déplacements en voiture.