Vous le savez, le recyclage automobile est aujourd’hui indispensable. Cette pratique permet de réutiliser les composants des voitures hors d’usage dans le but de réduire la quantité de déchets dans la nature. Comme nous l’expliquons au quotidien sur FRPA, les véhicules qui ne peuvent plus circuler contiennent, la plupart du temps, des matériaux dangereux pour l’environnement. En effet, le plomb, le mercure ou encore le chrome, peuvent, s’ils ne sont pas traités, contaminer les sols ainsi que les nappes phréatiques et avoir un impact considérable sur la planète. Aujourd’hui, nous pensons qu’il est urgent d’agir avec ce que nous avons à notre portée.
Cependant, recycler un véhicule ne se fait pas si facilement, il convient de suivre scrupuleusement de nombreuses étapes. La déconstruction d’un véhicule en sa totalité est un vrai métier. C’est pourquoi sur FRPA, nous souhaitons garantir une sécurité à nos adhérents en travaillant uniquement avec des centres VHU agréés. Aujourd’hui, nous nous sommes intéressés à leur façon de procéder lors de l’entrée d’un véhicule sur le parc. Bien évidemment, chaque casse automobile a sa propre manière de fonctionner, cet article a pour but de revenir sur les étapes importantes de la déconstruction.
Étape 1 : l’entrée du véhicule hors d’usage pour le recyclage automobile
Il existe différents moyens pour les centres VHU agréés de collecter des véhicules. Les particuliers peuvent contacter directement les casses automobiles pour se débarrasser gratuitement de leur véhicule. Les déconstructeurs ont également la possibilité de récupérer directement des véhicules hors d’usage par le biais des garages et concessions automobiles. En tant que réparateur, vous pouvez proposer vos VHU au réseau de déconstructeurs FRPA.
Étape 2 : la dépollution
Cette étape est obligatoire pour le recyclage d’un véhicule. En effet, les VHU doivent être impérativement vidés de leurs composants dangereux tels que le liquide de frein, l’huile moteur, le liquide de refroidissement, le liquide de transmission, le liquide de direction assistée ou encore le liquide de batterie. Il en est de même pour les batteries et les pneus.
Étape 3 : le démontage
Une fois la dépollution terminée, le professionnel peut passer au démontage du VHU. Lors de cette étape, les pièces encore en état d’usage sont récupérées dans le but d’être réutilisées ou vendues. Sur la plateforme FRPA, les centres VHU agréés peuvent vendre leur stock de pièces de réemploi à d’autres professionnels de l’automobile. L’objectif est de permettre aux personnes qui le souhaitent de se fournir en pièces d’occasion. Outre le souhait d’utiliser des pièces recyclées, il s’agit aujourd’hui de l’obligation de favoriser l’utilisation de la pièce de réemploi et donc l’économie circulaire.
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Étape 4 : le broyage, la fin du recyclage automobile
Une fois que le déconstructeur a traité les éléments qui peuvent encore servir sur un véhicule, que fait-on du reste ? Encore une fois, il y a une possibilité de recyclage grâce à l’étape du broyage. En effet, un véhicule est composé de matières recyclables telles que l’acier, l’aluminium, le cuivre ou encore certaines formes de plastique. Ces composants peuvent être récupérés et réutilisés. Le recyclage en automobile ne s’arrête donc pas à la récupération des pièces mais également à la réutilisation de l’entièreté des éléments de ce véhicule.
Le recyclage des VHU par les casses automobiles agréées dispose de nombreux avantages. En plus d’être une pratique économique, il est effectué en faveur de l’environnement. Cependant, cette pratique est également confrontée à plusieurs défis.
Les défis du recyclage automobile
Premièrement, il n’est pas toujours évident de se fournir en véhicules hors d’usage et ce pour de multiples raisons. Il n’est pas rare que les propriétaires de sachent pas comment se débarrasser de leurs véhicules, ils les laissent donc dans leurs garages, leurs jardins ou ailleurs. Les casses automobiles n’ayant pas toujours connaissance de l’existence de ces véhicules, il est difficile pour elle de les collecter.
Ensuite, les pièces d’occasion ne sont pas les seules sur le marché. Même si elles sont de plus en plus demandées, les pièces neuves sont toujours utilisées et certains professionnels préfèrent opter pour des pièces non recyclées.
Même si elles ne font pas encore l’unanimité, les pièces de réemploi sont aujourd’hui adoptées par la majorité des automobilistes, ainsi que par les professionnels du milieu. Choix de conscience ou d’obligation, nous ne le saurons pas. Mais une chose est sûre, les chiffres parlent. En effet, selon les statistiques de l’Agence de la transition écologique (ADEME), 54% des pièces détachées vendues en France sont des pièces d’occasion tandis que les 46% restants sont des pièces neuves. Ces chiffres nous confirment l’intérêt du milieu automobile pour des alternatives durables, écologiques et économiques.
Ce sont les raisons pour lesquelles des entreprises telles que FRPA, permettent aux professionnels de l’automobile de vendre et d’acheter des pièces d’occasion. L’objectif est de démocratiser de plus en plus l’utilisation des pièces de réemploi en mettant en avant leur importance et leur facilité d’accès.