La fabrication des plaques d’immatriculation

Vous êtes-vous déjà questionné sur la fabrication des plaques d’immatriculation ? Comment sont-elles apparues en France ? A travers cette article, nous allons nous intéresser aux matériaux, processus et à la réglementation de la fabrication si particulière des plaques d’immatriculation. Vous savez déjà certainement que celle-ci a des normes très strictes afin que tous les véhicules soient identifiés.

Tout d’abord, il faut savoir que la plaque d’immatriculation est aussi appelée plaque minéralogique. La raison est qu’à l’origine, celle-ci était attribuée par le Service des mines. Au 18ème siècle, sous Louis XV, un maréchaussé du nom de Monsieur Guillauté préconisa au roi de doter d’un numéro tous les véhicules hippomobiles parisiens. Ainsi, tous les chevaux utilisés comme force de traction devait être identifié.

En 1783, un arrêt du Conseil du Roi fait obligation que chaque rouliers et cochers mentionnent leur nom et adresse sur une plaque de métal.

Plus tard, avec l’apparition de l’automobile à la fin du 19ème siècle, le premier système d’immatriculation est mis en place en raison du nombre important d’accident. Afin d’identifier les auteurs, les propriétaires doivent inscrire un numéro attribué de manière lisible.

Les données nominatives (nom et adresse du propriétaire) disparaissent en 1901 au profit d’une lettre et des chiffres.
La plaque d’immatriculation évoluera à 5 reprises. Aujourd’hui, un numéro est attribué à vie à un véhicule.

Pour commencer, une plaque d’immatriculation peut être fabriquée à partir de deux types de matériaux : l’aluminium et le plexiglass.

L’aluminium

Les plaques en aluminium ont l’avantage d’être 100 % recyclable. L’écologie étant, de nos jours, un élément primordial, c’est un bon point. Sur ce sujet, vous pouvez retrouver tout nos articles portant sur l’économie circulaire et notamment les pièces d’occasion dans l’automobile dans notre page actualité.
Ensuite, il faut savoir que l’aluminium est un matériel peu coûteux. Une plaque en alu sera donc moins chère qu’en plexiglass.

Concernant sa résistance, ce matériel résiste bien au UV et intempéries, la plaque ne changera pas de couleur. C’est donc également un bon point.
Toutefois, en cas de choc, celle-ci a l’inconvénient de se déformer assez facilement.

Le plexiglass

Il s’agit d’un matériel qui a le vent en poupe. Robuste et facile à entretenir, les plaques d’immatriculation en plexiglass donne un côté « moderne ».

De plus, elles sont suffisamment solides pour ne pas craindre les chocs. Toutefois, contrairement à l’aluminium, il est possible que le plexi change de couleur et jaunisse.

Si vous souhaitez acheter une nouvelle plaque d’immatriculation, celle-ci doit respecter des règles strictes pour son homologation.

Tout d’abord, la plaque doit être :

– Lisible
– Fabriquée par un professionnel
– Les numéros sur fond blanc
– Comporter la lettre « F » sur fond bleu
– Respecter les dimensions en fonction de chaque type de véhicule.
– Contenir le logo territorial

Après avoir choisi le matériau de la plaque, le professionnel s’occupe de l’imprimer avec le numéro d’immatriculation découpé selon des normes très strictes pour garantir une qualité optimale. Par la suite, un film protecteur est appliqué sur la plaque pour la protéger des rayures et des intempéries.

Le numéro d’immatriculation

Il faut savoir que le numéro que vous avez sur votre plaque est attribué par le département de délivrance. Chaque département est responsable de l’attribution des numéros et doit s’assurer que chaque plaque est conforme aux normes en vigueur.

Par ailleurs, plusieurs lettres ne sont pas attribuées dans le but de ne pas les confondre. C’est le cas des lettres : I, O, U pouvant être confondu avec le 1, le 0 et la lettre V.

Concernant les combinaisons de lettres, les consonances douteuses du genre KK, PD, QQ ou WC ne sont pas supprimées toutefois la combinaison SS est interdite depuis 1986.