Les films de l’automobile à partager en famille

Les voitures qui crèvent l’écran, c’est depuis toujours monnaie courante au cinéma. Que ce soit la mythique KITT de la série K-2000, ou l’Aston Martin DB5 préférée de James Bond. Ces bijoux sont eux aussi des vedettes à Hollywood. Mais parmi toutes ces productions, quels sont les meilleurs films sur l’automobile ?

Produit par le studio Pixar, Cars est un film pour petits et grands fans de voitures. Sorti en 2006, il aura d’ailleurs eu deux suites depuis. On suit l’histoire de Flash McQueen, un jeune véhicule de course qui rêve de faire ses armes. Son but, remporter la Piston Cup et ainsi rejoindre une écurie renommée. Bien sûr, tout n’est pas aussi simple, et on voyage à ses côtés. Des décors animés de Californie, en passant bien sûr par la renommée Route 66 nous font rêver.

Bien que destiné au jeune public, les passionnés plus expérimentés apprécieront les multiples références faites au sport automobile. En version originale on peut reconnaître certaines grandes figures doubler des personnages, dont Richard Petty ou Michael Schumacher. Le doublage français n’est pas en reste, puisque Philippe Chéreau et Pat Angeli, commentateurs de la NASCAR, viennent également prêter leur voix.

En somme, Cars est l’introduction idéale pour les futurs mordus de la course sportive !

Comment ne pas citer une des voitures les plus emblématiques du petit et du grand écran. Avec pas moins de cinq films, un téléfilm ainsi qu’une série télévisée, la Coccinelle de Volkswagen est une star parmi les stars.

Ses aventures débutent en 1968 avec « Un amour de Coccinelle ». Jim Douglas, un pilote automobile sur le déclin, a besoin d’un nouveau véhicule pour remonter la pente. Cependant l’argent lui fait défaut et il ne peut se permettre les voitures du luxe du concessionnaire qu’il rencontre. Remarquant ce détail c’est la Coccinelle armée de conscience propre (et d’un caractère bien trempé) qui rentre en scène pour lui porter secours. Les aventures de Jim commencent donc, à bord d’un bolide pour le moins particulier.

« Un amour de Coccinelle » est une comédie portant sur l’univers automobile en toute légèreté, à partager avec toute la famille.

Ce film est adapté du livre « Go Like Hell: Ford, Ferrari, and Their Battle for Speed and Glory at Le Mans ». En français « File comme l’Enfer : Ford, Ferrari et leur bataille pour la vitesse et la gloire à Le Mans » d’A.J. Baime, a en vedette Carroll Shelby et Ken Miles sous les traits de Matt Damon et Christian Bale. Le Mans 66 retrace l’épopée de l’écurie Américaine Ford lors des 24 Heures du Mans de 1966. En effet, à cette époque c’est Ferrari qui détient le titre depuis 6 années consécutives. Cette édition marque le basculement qui couronne les voitures Américaines et leurs pilotes, après une tentative ratée en 1965.

Le Mans 66 nous fait revivre cet évènement historique pour Ford et leurs GT40 MK II qui battent tous les records, dans le cadre d’une rivalité brûlante avec Ferrari. Les parcours des pilotes Carroll Shelby et Ken Miles ainsi que les épreuves qu’ils ont rencontré sont mis à l’honneur. Bien sûr, avec quelques libertés narratives, mais c’est tout de même l’occasion de vivre (ou revivre) les grandes heures de l’automobile.

La rivalité sportive n’en finit pas de créer des passions, et c’est une nouvelle fois le thème central qu’on retrouve dans Rush. Cette fois, c’est une rivalité entre deux pilotes plus qu’entre deux écuries. Durant les années 70, James Hunt et Niki Lauda s’affrontent avec une montée en gamme lors de la première saison de Formule 1 en 1976. Il s’agissait désormais de se disputer le titre mondial pour les deux coureurs.

Les deux personnages sont diamétralement opposés et n’ont pour unique point commun leur passion de la course sportive. On redécouvre leurs frasques et leurs affrontements sur de nombreux circuits, ainsi que les conséquences qui en résultent.

On en dévoilera pas plus sur la bataille entre James Hunt et Niki Lauda, dont les tumultueuses relations marqueront pour toujours cette édition du championnat mondial de F1. Le reste est à découvrir raconté par les acteurs Daniel Brühl et Chris Hemsworth.

C’est le célèbre Clint Eastwood qui vient porter à l’écran ce drame où l’amour de l’automobile redistribue les cartes. Tirant son nom de la voiture éponyme, Gran Torino est un drame social où se confrontent Walt Kowalski, un vétéran de la guerre de Corée amer et raciste et Thao, l’un de ses jeunes voisins glissant dans le monde du banditisme. En rite d’initiation du gang local, ce dernier est tâché de voler la Ford Gran Torino 1972 de Walt qui le surprend sur le fait, pointant un fusil sur ce dernier.

Sur fond de guerre de gangs, de tensions suite aux guerres dans lequel le pays a été impliqué, le personnage central commence à tisser des liens avec son voisinage, en particulier et malgré l’incident initial, avec la famille de Thao. La Gran Torino n’est alors plus juste une voiture, mais le symbole d’un possible meilleur lendemain, loin de la haine et de la solitude dont succombait Kowalski.

Attention, public averti uniquement. Christine est un film adapté du roman homonyme de Stephen King par le réalisateur John Carpenter. Ces spécialistes de l’horreur, prennent cette fois les traits d’une voiture. Et pas n’importe laquelle ! Le rôle-titre est tenu par Christine, une Plymouth Fury de 1958, dont le charme et l’élégance n’ont d’égales que sa dangerosité et sa malveillance.

Christine est habitée par un esprit propre et revanchard, ce que ne devine pas le timide Arnie Cunningham lorsqu’il s’en éprend. Malgré le mauvais état de la voiture lorsqu’Arnie la découvre, celui-ci décide de l’acquérir pour la retaper lui-même. Alors petit à petit, le complexé et craintif Arnie gagne confiance en lui, passant du souffre-douleur local à un jeune homme assuré, flirtant avec la plus jolie fille du lycée. Cela va déplaire fortement à la brute de l’école, et plus encore à Christine qui voit en elle apparaitre une rivale.

Film d’épouvante surréaliste qui porte la marque de ses créateurs, Christine réinvente le genre en transformant la voiture en objet diabolique. Est-ce vraiment nous qui la possédons, ou inversement ?