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Nos conseils de conduite sur neige

Dans la mesure où l’hiver arrive à grands pas, nous avons souhaité écrire un article sur la conduite sur neige. Tout d’abord, la baisse des températures peut entrainer de nombreuses complications dans la conduite, visibilité diminuée, terrain glissant, panne, etc.
C’est pourquoi, il est primordial de connaitre les bons gestes à adopter. Rappelez vous avant toute chose, de toujours garder votre calme et d’être patient pour que ce moment ne devienne pas infernal.

La préparation pour la conduite sur neige

Le parcours

Pour commencer, rien de tel que de préparer précautionneusement son parcours tout en privilégiant les grands axes. Ils sont certes plus fréquentés, mais vous avez plus de chance de les voir déblayés. Prévoir suffisamment de temps de trajet, sans oublier les temps de pause primordiale, surtout si vous voyagez avec des enfants. Sur le même niveau de priorité, pensez à vérifier la météo et la circulation. Même si vous êtes équipés, une perturbation de l’un ou l’autre peut rendre votre trajet insupportable.

Le véhicule et la neige

En premier lieu, il convient de bien déblayer votre véhicule. Retirez la neige des vitres, rétroviseurs, phares et toit avant de partir. Si un amas de neige tombe malencontreusement sur votre parebrise, non seulement vous risquez de rouler en aveugle mais vous pouvez en plus causer un accident. N’oubliez pas de vérifier l’état de vos balais d’essuie-glaces, le froid peut les abîmer et les rendre ainsi inutilisables.

Dans un second temps, faites le plein ! Ici, on ne parle pas seulement du réservoir de carburant mais aussi du lave glace (dégivrant de préférence). On l’oublie souvent, mais passer un coup de chiffon à l’intérieur de votre parebrise peut nettement améliorer votre visibilité.

Troisièmement, contrôler l’usure et la pression des pneus est indispensable. Le froid fait baisser la pression des pneus, ils doivent donc être suffisamment gonflés. Si vous avez choisi l’option « pneu hiver », la profondeur des rainures ne doit pas être en dessous de 4 mm. Si vous avez choisi l’option « chaines », installez-les convenablement avant le départ.

Enfin, la conduite sur neige implique une usure supérieure de certaines pièces de la voiture. Vos freins et amortisseurs doivent être vérifiés par un garage professionnel pour garantir votre sécurité.

Les passagers

On y pense très peu mais la réverbération du soleil sur la neige ou l’eau peut être aveuglante. Ayez toujours une paire de lunettes de soleil à portée de main pour vous éviter tout inconfort.

Le numéro de votre assureur dans votre téléphone peut vous faire gagner du temps et limiter le stresse en cas de panne. Partez serein !
Une panne est vite arrivée lorsque l’on prend la route l’hiver, surtout sur de longs trajets. Pensez à quelques vivres au cas où la panne pourrait durer. De l’eau, de la nourriture, des vêtements chauds, une trousse de secours et une torche (pour ne pas vider en plus la batterie de la voiture) vous seront par ailleurs très utiles.
Enfin, prenez des chaussures sèches pour conduire, ça évitera à vos chaussures de glisser constamment et de gêner votre conduite.

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La conduite en hiver

A première vue, vous êtes prêt à partir, alors c’est parti pour nos conseils de conduite sur neige.

Anticipation

Lorsque l’on évoque l’anticipation, ce n’est pas seulement sur la préparation du voyage. Connaitre son trajet, la présence de virages plus ou moins serrés peuvent vous aider dans la maîtrise de votre véhicule. Un freinage brusque sur neige est très dangereux, il faut pouvoir l’éviter autant que faire se peut.

Vitesse sur la neige

En fin de compte, cette recommandation parait plutôt évidente. Diminuer sa vitesse permet de limiter la perte de contrôle ou le dérapage.

Patinage

Votre véhicule est équipé de l’option ESP (antipatinage) ? Désactivez-la juste pour le démarrage. Votre voiture aura ainsi plus de puissance. Pensez cependant à la réactiver une fois que vous roulez.

Distance de sécurité

La conduite sur neige implique également une augmentation des distances de sécurité. La distance de freinage étant plus grande, pensez à laisser plus d’espace (au moins le double) pour ne pas emboutir la voiture devant vous en cas de freinage brutal. Évitez également, si les routes ne sont pas sablées, de rouler sur les traces des autres véhicules, la neige tassée est souvent plus glissante que la neige fraichement tombée.

Visibilité

Les feux ne servent pas uniquement à voir mais aussi à être vu. Pensez donc à les allumer.

Freinage sur neige

Privilégiez toujours le frein moteur. Freiner de manière classique augmente le risque de dérapage. L’accélération doit se faire uniquement en ligne droite.

Douceur

Conduire sur un terrain glissant implique une conduite douce. C’est-à-dire, pas de coup de volant brusque, pas de conduite en à coup, pas de freinage de dernière minute, pas d’accélération violente pour garder la maîtrise de votre véhicule.

Prévenir

« Mieux vaut prévenir que guérir ! », cette phrase est d’autant plus adéquate dans des conditions de conduite sur neige. Arrêtez-vous si la conduite devient trop compliquée à cause de bourrasques ou de chutes de neige violentes. Si vous trouvez une aire de repos c’est mieux, sinon, placez-vous sur le bas-côté avec vos warnings.

Stage de conduite sur neige

De nos jours, il est tout à fait possible de faire des stages de conduite sur glace ou sur neige. Même si à la fin de votre stage, le formateur vous explique bien qu’il n’y a pas de solution miracle une fois que votre voiture est en plein dérapage, ce stage permet d’être plus serein. Il vous donnera quelques techniques pour « limiter les dégâts » et vous apprendra quel comportement adopter. Il faut cependant, toujours rester calme, penser à regarder dans la direction où vous voulez aller, débrayer au lieu de freiner et orienter vos roues dans cette direction de manière délicate.
Un comportement calme et serein sera toujours bénéfique, aussi bien pour vous que pour les autres passagers. On oublie parfois les passagers mais lors d’un dérapage, ils sont tout aussi inquiets que le conducteur. L’attitude du conducteur aura donc un impact sur l’état d’esprit des autres occupants de la voiture.

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