Qu’il circule ou non, avoir une assurance auto pour son véhicule est une obligation. En fonction de différents critères les assurances autos définissent librement les tarifs qu’elles appliquent. A cet égard, la non application de cette obligation constitue un délit. Cela peut entrainer une amende, une suspension de permis ou encore la mise en fourrière du véhicule.
Comment est calculée la cotisation des assurances auto ?
Le calcul de la cotisation d’une assurance auto dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord, le type de véhicule joue un rôle primordial pour l’assureur. En effet, plus votre véhicule est puissant en nombre de chevaux fiscaux, plus il sera considéré comme potentiellement dangereux. L’usage que vous faites de votre véhicule est un deuxième critère. Par exemple, si vous utilisez votre voiture quotidiennement, elle aura mécaniquement plus de chance d’avoir un accident. Le profil du conducteur à un impact très important sur le prix de la cotisation de l’assurance. Enfin, les autres critères sont ceux de la zone géographique (ville ou campagne) et le mode de stationnement (dans la rue ou dans un garage). Puis, l’ancienneté du permis, le nombre de kilomètre du véhicule, les risques couverts et le bonus-malus.
Tous ces critères permettent à l’assureur de proposer son propre prix. Bien entendu, le coût varie d’une assurance à une autre, il est donc nécessaire de les comparer. Premièrement, vous pouvez vous rendre directement en agence afin de simuler le coût. Ensuite, il est aussi possible d’établir des devis via les sites internet des compagnies ou encore d’utiliser des comparateurs de prix. Le prix d’une assurance n’est pas fixe. Chaque année elle est réévaluée en fonction des éventuels accidents ou non, ce que l’on appelle le bonus/malus.
Qu’est-ce que le principe du bonus-malus pour les assurances autos ?
Les accidents de la route sont rarement sans conséquence pour un automobiliste. Pour les compagnies d’assurance, cela peut coûter très cher. C’est d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui, les compagnies récompensent les bons conducteurs. En d’autres termes, en l’absence d’accident, vous serez récompensés par un bonus sur votre cotisation. A l’inverse, si vous avez provoqué un accident, vous serez pénalisé par un malus.
En ce qui concerne le bonus, il est établi pour chaque année sans accident. Une réduction de 5% du coefficient est appliquée par rapport à celui de l’année passée. Le maximum est de 50%. Vous bénéficiez d’une cotisation annuelle plus avantageuse.
Le calcul du malus s’établie pour les 12 derniers mois par rapport à la date d’anniversaire du contrat. Partant de ce fait, tous les accidents dont vous êtes responsable entrainent une majoration de 25% de votre coefficient. Si vous provoquez plusieurs accidents, votre coefficient est multiplié par 1,25 autant de fois que vous provoquez d’accident, sans pouvoir excéder 3,50.
Ce malus disparait après deux années sans avoir eu d’accident.
Et pour les conducteurs novices ?
Dans un premier temps, il faut savoir que la notion de conducteur novice est définie par rapport à l’ancienneté du permis de conduire. En effet, on estime le risque d’accident pour ces conducteurs 4 fois supérieur à celui d’un conducteur chevronné. C’est pour cette raison que les assureurs pratiquent des cotisations d’assurance plus élevées. Toutefois, cette pratique est encadrée par l’Etat afin d’éviter des tarifs trop élevés et l’a limité à 3 ans maximum. Les compagnies d’assurance se réservent le droit de refuser d’assurer certains types de véhicules. C’est notamment le cas s’ils sont considérés comme trop puissant par rapport à l’ancienneté du permis.
Si vous êtes un jeune conducteur, vous pouvez difficilement échapper à cette surprime. Or, il existe des moyens pour atténuer les tarifs. Par exemple, la conduite accompagnée. Celle-ci a fait ses preuves à travers les années, c’est pourquoi vous pouvez profiter de plusieurs avantages. Vous voulez en savoir plus sur ce type d’apprentissage ? Rendez-vous sur notre article lié au permis de conduire.
Dans un autre ordre d’idée, il est possible de vous déclarer sur le contrat de vos parents. Ainsi, vous pourrez acquérir de l’expérience avant d’établir une assurance à votre nom.
Enfin, le choix du véhicule est très important. Pour réduire encore une fois le coût, tournez-vous de préférence vers une voiture de petite cylindrée aux performances limitées.
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Les types d’assurances auto
La seule assurance automobile obligatoire est la garantie responsabilité civile. Elle permet l’indemnisation des dommages causés à un tiers par la faute du conducteur ou l’un de ses passagers.
Dès lors que celle-ci est effectuée, vous devrez poser en bas de votre pare-brise la vignette d’assurance ou est inscrit la date de validité. Chaque année, une nouvelle vignette est envoyée.
A côté, en tant qu’assurer, vous pouvez souscrire à des assurances autos qui sont facultatives. C’est le cas des assurances liées aux dommages subis sur la voiture :
– La première est la garantie tous accidents qui couvre l’ensemble des dommages matériels pour tous les types d’accidents, que vous soyez fautif ou non.
– Ensuite, la garantie dommage et collision qui concerne une collision avec un piéton, un autre véhicule ou un animal dont le propriétaire est identifié.
– Enfin, la garantie vol et incendie, l’indemnité est égale à la valeur du véhicule ou la valeur précisée dans le contrat.
– Bris de glace qui couvre tous les dommages subis par le pare-brise et qui peut s’entendre sur d’autres parties du véhicule (fenêtre, toit…)
Pour les deux premières garanties, la plupart des assurances ne les appliquent pas si le conducteur était alcoolisé ou sous l’emprise de drogue.
Vous pouvez également souscrire à la garantie du conducteur. Selon le contrat, l’assurance peut prendre en charge divers frais. C’est-à-dire, les frais médicaux, chirurgicaux et d’hospitalisation. Elle peut aussi dédommager un préjudice financier suite à un arrêt de travail ou une incapacité total ou partiel, ou encore un décès.
Enfin, la garantie de service propose une garantie de protection juridique ou d’assistance pour le véhicule et les passagers. Vous avez la possibilité d’être dépanné et remorqué en cas de panne ou d’accident.
Que faire en cas de refus d’assurance auto ?
Même si la loi oblige les conducteurs à assurer leurs voitures, il peut arriver que certaines compagnies d’assurance refusent de le faire. C’est notamment le cas pour les profils de conducteur qu’elles jugent à risque. Par exemple, les personnes responsables d’accidents graves ou de plusieurs infractions au code de la route. Le client peut donc soit se voir proposer un contrat d’assurance très élevé ou alors se voir refuser l’assurance.
Dans ce cas, le conducteur devra se tourner vers le Bureau Central de Tarification. Il s’agit d’un organisme qui permet d’obtenir une assurance tiers pour son véhicule. Il peut ainsi contraindre une compagnie d’assurer la voiture pour la garantie obligatoire responsabilité civile au tarif qu’il fixe.
L’indemnisation des accidents de la route
Cette indemnisation dépend des garanties souscrites dans votre contrat d’assurance et de votre responsabilité sur l’accident. S’il s’agit de dommage matériel et que vous avez souscrit à une garantie de dommage : le contrat d’assurance définit la valeur retenue pour l’indemnisation du véhicule. En revanche, l’expert automobile joue un rôle important dans les prises de décision. C’est lui qui détermine si la voiture est réparable ou non et si économiquement elle peut l’être également. Si celle-ci est réparable, l’expert chiffrera le montant des réparations. C’est alors que la pièce auto d’occasion a toute son importance lorsque c’est possible. Le réparateur peut rechercher des pièces de réemploi pour le véhicule de son client afin de limiter les coûts. De ce fait, il peut utiliser la plateforme dédiée aux professionnels : FRPA. Elle lui permet de trouver toutes ses pièces d’occasion à bas prix.