Les radars en France

Ils sont présents un peu partout le long des routes françaises. En ville comme en campagne, sur les 4 voies et autoroutes, on parle bien sûr des radars. Tant redoutés des automobilistes, ils font aujourd’hui partie intégrante de nos trajets.

C’est en 1973 que les limitations de vitesse sur les routes et autoroutes ont été instaurées en France.
En définitive, le but était de réduire la mortalité routière. En 1974 les premiers radars mobiles font leurs apparitions. Ils sont peu couteux et doté d’une bonne précision. Néanmoins, ils ne sont pas automatisés. Par conséquent, les sanctions nécessitent l’interpellation des gendarmes et policiers. Ils sont utilisés jusqu’en 1988.

En 2004, les premiers radars automatiques sont installés sur les routes. Dans un premier temps celles dites dangereuses, les rocades, autoroutes et au niveau des feux de circulation. Pour prévenir, les pouvoirs publics décident de les signaler par des panneaux de contrôle. On les retrouve à quelques mètres de ceux-ci afin de ne pas surprendre l’automobiliste. Avec 350 millions d’euros rapportés en 2006, l’Etat décida de continuer à multiplier l’installation de nouveaux radars.

En fin de compte, la mortalité routière étant toujours trop importante, L’Etat décida d’équiper les routes de 500 nouveaux radars par an pendant 5 ans. Le but était de passer sous la barre des 3000 morts par an d’ici l’année 2012.
En 2017, la vitesse reste toujours la première cause d’accident pour la tranche d’âge 18-65 ans.

Très controversé, le passage des 80 km/h à fédérer un nouveau mouvement. On parle de celui des gilets jaunes. Ils ont pris pour cible pendant des mois les radars automobiles. De ce fait, 65 % d’entre eux sont vandalisés en l’espace de 3 mois. Le coût de remplacement est de 100 000 euros par unité, ils sont remplacés avec les recettes des procès-verbaux. En réalité, le mouvement des gilets jaunes à coûter 550 millions d’euros à l’Etat. En effet, 50 millions en frais de réparation et 500 millions en manque à gagner sur les contraventions.

75 % des radars existants sont hors service en 2019. C’est alors que le renouvellement de la gamme a dû être accéléré. L’objectif était d’installer 400 radars tourelles cette année-là et 1200 en 2020.

En plus de rapporter des milliards d’euros, le nombre de tué sur les routes à diminuer fortement. C’est dans les années 1970 que la mortalité routière est la plus élevé. C’est d’ailleurs au même moment que les limitations de vitesse apparaissent pour endiguer ce fléau. En ce qui concerne les accidents, on recensait dans ces années plus de 8 000 tués par an. Aujourd’hui, ce chiffre a bien diminué en passant à 3 200.

Toutefois, cette baisse significative est également dû à d’autres facteurs et notamment l’amélioration des véhicules. Ceux-ci sont équipés de nouveaux accessoires comme les airbags afin d’amortir les chocs en cas d’accident. Autres facteurs à prendre en compte sont ceux de l’amélioration des routes et de la qualité de la chaussée. C’est également le cas pour la visibilité qui a contribué à la baisse de la mortalité routière.

Sur nos routes de France, nous avons l’habitude croiser toutes sortes de radars différents.
Premièrement, on retrouve le plus classique, le radar fixe. On en compte 1 993 en 2018 dont 728 qui flashent dans les deux sens de circulation.
Deuxièmement, les radars mobiles, de tronçon qui calcul la vitesse sur une distance entre deux points donnés. Il y a également, les discriminants qui flashent dans les deux sens. Ils peuvent distinguer les poids lourds des véhicules légers. Les radars de feu rouge ou de passage à niveau.
Enfin, les autonomes que l’on retrouve principalement près des chantiers de façon temporaire et qui fonctionne grâce à une batterie.
Au total en 2018, c’était 3 275 radars qui étaient en circulation.

Sur les quatre dernières années, les recettes ont augmenté de 56 %. La mise en place des 80 km/h à contribuer à cette augmentation malgré le mouvement des gilets jaunes et la destruction massive des radars. Les gains sont principalement utilisés pour lutter contre l’insécurité routière et le désendettement de l’Etat.

L’excès de vitesse est constaté ? La contravention va arriver ! Conformément à la loi, une fois reçue, vous devez la payée sous 14 jours.

En conséquence, pour un excès de vitesse :
– Inférieur à 20 km/h et lorsque la limitation de vitesse est supérieur à 50 km/h, l’amende est de 45 euros et 1 point en moins sur le permis.
– Si l’excès de vitesse est compris entre 21 et 30 km/h, la contravention sera de 90 euros et une rétention de 2 points.

Dans le cas où vous n’aurez pas payée dans le temps imparti : l’amende passera à 135 euros.

Toutefois, vous pouvez contester l’infraction mais en respectant quelques règles. En premier lieu, l’amende doit être payée. A côté, vous devez envoyer un courrier avec accusé de réception dans les 45 jours suivant l’avis de contravention. Dans ce courrier, vous devez exposer un ou plusieurs motifs de contestation.
Dans tous les cas, le retrait de vos points se fait automatiquement. Si vous perdez un point, celui-ci pourra être récupéré au bout de 6 mois si vous n’avez pas commis de nouvelles infractions.