En 2023, les femmes de pouvoir dans l’automobile sont de plus en plus nombreuses. Elles sont à la tête de grandes entreprises et occupent des postes clés dans l’industrie automobile. Considérées comme des leaders dans leur domaine, ces femmes sont des innovatrices, des visionnaires à l’origine de nombreux changements et technologies qui ont permis à l’industrie automobile de se développer et de s’adapter. A travers cet article, nous allons mettre à l’honneur plusieurs de ces femmes qui, par leur parcours, contribuent à changer cet univers longtemps resté masculin.
Qui sont les femmes de pouvoir dans l’automobile ?
Mary Barra, première femme de pouvoir dans l’automobile
Mary Barra est la directrice générale du constructeur General Motors. Elle devient fin 2013 la première femme à occuper ce poste chez un grand constructeur automobile.
Tout d’abord, pour retracer l’histoire de Mary Barra, il faut savoir qu’elle est la fille d’un ouvrier de General Motors. Elle effectue des études d’ingénierie électrique au General Motors Institute. Elle rentre dans l’entreprise assez rapidement et monte en hiérarchie. Ainsi, l’un de ses premiers postes à responsabilités est de diriger l’une des usines du groupe. Par la suite, elle reprend ses études et obtient un MBA qui est un Master en marketing, finances, ressources humaines et management. Elle devient plus tard, l’assistante exécutive de Jack Smith, ancien PDG de GM. Son travail lui permet d’être nommée directrice des ressources humaines. En 2011, Mary Barra devient directrice du développement des véhicules.
En 2012, elle devient candidate au poste de PDG pour succéder à Akerson. Sa nomination est effective le 10 décembre 2013. Mary Barra est classée en 2021 la 4ème femme la plus puissante du monde d’après le magazine Forbes dans son célèbre classement.
Grâce à son savoir-faire, elle a réussi à transformer GM en une entreprise plus innovante et plus rentable. Elle a également mis en place des programmes pour améliorer la sécurité des véhicules et la qualité des produits.
Linda Jackson
Linda Jackson est la directrice générale du constructeur Peugeot depuis 2021 à la suite de la création du groupe Stellantis.
Sa carrière commence à l’âge de 17 ans lorsqu’elle intègre le groupe Rover pour un job d’été à la comptabilité. D’ailleurs, elle décidera de renoncer temporairement à aller à l’université pour rester au sein du groupe. Plus tard, elle effectuera une formation EMBA sponsorisée par Rover. Diplôme en poche, Linda Jackson occupera plusieurs fonctions financières avant de devenir la directrice financière de Rover en France.
Par la suite, en 2010, elle devient directrice générale de Citroën Grande Bretagne et Irlande. En juin 2014, elle remplace l’ancien directeur Général Frederic Banzet et intègre le comité exécutif. Ainsi, elle devient la première femme à diriger une marque automobile française.
Depuis janvier 2021, Linda Jackson est la directrice générale de Peugeot.
Béatrice Foucher
Pour clore la mise en lumière de quelques femmes de pouvoir dans l’automobile, nous allons aussi vous parler de la française Béatrice Foucher. Il s’agit de la directrice générale du constructeur DS au sein du groupe Stellantis.
Ingénieure de formation, Béatrice Foucher a commencé sa carrière chez Renault au sein du service qualité. Par la suite, elle rejoint le service des études de la clientèle qui a été pour elle une révélation. En effet, en côtoyant des sociologues et des psychologues, elle comprend comment la conception des nouveaux véhicules passe par l’analyse de la clientèle. D’évolution en évolution, elle passe par les postes de directrice des marques Renault Laguna et Espace, puis directrice de la ligue de développement des futurs produits dans le cadre du mariage de Renault/Nissan.
En 2012, Béatrice Foucher est à la tête du programme des véhicules électriques de Renault. Enfin, en 2015, elle devient vice-présidente des ressources humaines pendant 4 ans.
En 2019, elle rejoint PSA comme vice-présidente sénior pour la gestion des talents pendant une durée de 6 mois puis enfin directrice générale de DS Automobile au sein du groupe Stellantis.
Point commun de ces femmes de pouvoir
Ces 3 femmes ont un point commun, une ambition sans faille. Chacune d’entre elles ont réussi par leur parcours à se hisser au sommet de leur entreprise.
Plus généralement, les femmes de pouvoir dans l’automobile sont à l’origine de nouvelles stratégies de marketing et de communication qui permettent aux entreprises de se démarquer de la concurrence. Elles se révèlent être de véritables mentors et des inspirations pour les jeunes femmes qui souhaitent entrer dans l’industrie. Des exemples de réussite et de persévérance.
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Les femmes qui ont marqué l’automobile
Dans un autre ordre d’idée, il y a aussi les femmes qui ont marqué l’automobile par leurs inventions, innovations techniques, leur audace… les connaissez-vous ?
Wilhelmine Erhardt
A notre époque, voir une femme conduire une voiture est évident. Cependant, au début de l’ère de l’automobile, c’est une tout autre histoire. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que les véhicules automobiles étaient uniquement le domaine des hommes.
En 1899, le constructeur d’Eisenach organise la toute première grande sortie avec les automobiles produites. L’un des modèles est conduit par Wilhelmine Erhardt, l’épouse du directeur de l’usine. Wilhelmine était une femme sûre d’elle qui aimait beaucoup les automobiles. De plus, en conduisant, elle aimait voir le visage surpris des passants.
Une autre particularité de Wilhelmine Erhardt est sa passion pour les courses de voiture. Ainsi en 1901, elle marque l’histoire en devenant pilote automobile.
Stéphanie Kwolek : la chimiste
Pour financer ses études, Stéphanie Kwolek est chercheuse dans un laboratoire sur les fibres textiles. Au début des années 1960, elle travaille sur une fibre de renfort pour pneumatiques. En d’autres termes, elle manipule des brins de molécule à base de carbone pour fabriquer des polymères. Lors de l’une de ses recherches, elle découvre par un heureux hasard un matériau 5 fois plus résistant que l’acier à poids égal et qui résiste au feu. Cette découverte majeure est aujourd’hui utilisée dans la fabrication des filtres, des joints et d’autres pièces pour l’industrie automobile.
Mary Anderson
Mary Anderson est à l’origine d’une invention majeure : les essuie-glaces. Un jour de mauvais temps, elle remarque que les conducteurs rencontrent des difficultés pour circuler. En effet, lors de temps de pluie ou de neige, ils doivent constamment s’arrêter pour essuyer leur pare-brise.
C’est alors que la jeune femme pense que les automobiles devraient être équipées d’un balai automatique. C’est pourquoi, elle dépose un brevet qui lui octroyé en 1903 pour une durée de 17 ans. Toutefois, après son obtention, elle essaya de le vendre à un fabricant canadien qui déclina son offre pour la raison suivante : celui-ci n’a pas d’intérêt pratique. Malheureusement, Mary Anderson n’obtiendra rien de son idée. Après l’expiration de son brevet en 1920, l’automobile est en plein expansion. L’essuie-glace conçu par Anderson deviendra un équipement standard.
A travers cet article, la plateforme FRPA, pour vos pièces auto d’occasion, a essayé de mettre en lumière ces quelques femmes qui font partie, chacune à leur manière de l’histoire de l’automobile. En tant que professionnel de l’automobile, aviez-vous déjà entendu parler d’elles ?