Aujourd’hui, il nous est impossible de lire notre magazine, d’écouter la radio ou encore de regarder un film à la télévision sans être interrompu par la publicité sur l’automobile. Ces pubs qui ont le don de nous agacer sont cependant indispensables pour les entreprises. Notamment dans le domaine de l’automobile. Et pour cause, derrière les affiches ou les courtes vidéos publicitaires, se trouve toujours un travail conséquent ! Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’importance des publicités pour les constructeurs automobiles en retraçant l’évolution de ces deux domaines.
L’histoire des publicités de l’automobile
Il existe une relation particulière entre le domaine de la publicité et celui de l’automobile. En effet, les deux secteurs ont fait leur apparition en même temps : au début du vingtième siècle. Ils ont donc évolué ensemble et continuent de le faire d’années en années.
Depuis sa création, le domaine de l’automobile a toujours fait appel à de la publicité pour promouvoir les différents modèles de voitures. Encore aujourd’hui, le secteur de l’auto est l’un de ceux pour lesquels le budget publicité est le plus élevé. On compte par exemple plus de 3,3 milliards de dépenses dans la publicité pour l’industrie de l’automobile en 2018.
L’évolution de l’image de l’automobile dans la publicité
L’automobile réservé à une population aisée
On dit souvent que la publicité vit avec son temps. C’est aussi le cas de l’automobile ! En effet, depuis la création de ce secteur, les publicités liées à l’auto ont toujours été en lien avec les tendances et même les stéréotypes du moment.
Par exemple, lors de la première mise à l’image de l’auto durant l’entre deux guerres, la possession d’un véhicule était réservée à un public bien particulier. En effet, seule la population riche pouvait se permettre de se déplacer en voiture. Et cela se ressentait bien dans la publicité.
A ce sujet, la première publicité de Peugeot pour la 18 chevaux était représentée par une femme bourgeoise. Elle s’apprêtait a monter dans une voiture conduite par un chauffeur. Sur cette affiche, il est très simple de remarquer que la femme représentée ne fait pas partie de la classe populaire. Une seule raison à cela : la cible de Peugeot doit se sentir concernée par la publicité. Ici, le constructeur cherche à atteindre les personnes aisées. Effectivement, à cette époque, elles sont les seules à pouvoir investir dans un tel engin.
Les trente glorieuses : la banalisation de l’automobile
Cette notion de bourgeoisie dans l’automobile et donc dans la publicité a commencé à s’estomper lors de la période des 30 glorieuses. Et pour cause, du fait de la situation économique de la France durant cette période, les ventes de véhicules ont connu un essor considérable. Avoir une voiture devient même à ce moment-là indispensable pour la majorité de français.
Au milieu des années 60, c’est également l’essor de la télévision, qui occupe une place de plus en plus importante dans la vie des français. L’industrie automobile en profite donc pour investir dans la publicité télévisée. Celle-ci est encore une fois adaptée à l’époque. Elle représente beaucoup de jeunes ou des familles qui partent en vacances. Ce qui n’est pas anodin. En effet, lors de cette période, les français avait plus de moyens et étaient donc plus intéressés par l’achat d’un véhicule. A ce moment-là, plus besoin de faire partie d’une classe sociale aisée pour disposer d’une voiture. Il y en a pour tout le monde !
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La publicité automobile face à la crise du carburant
Après la période des 30 glorieuses, c’est une toute autre ambiance qui se présente pour l’automobile et la publicité. En effet, suite à la crise économique de 1974, les français ont connu une baisse de leur pouvoir d’achat. Celui-ci est en parti dû une forte hausse augmentation du chômage. En plus de cela, le développement de l’industrie automobile entraîna une forte augmentation du prix du carburant. C’est à ce moment-là que le gazole fît son apparition ! Ce qui explique que les pubs télévisées liées à l’auto placent ce nouveau type de carburant sur le devant de la scène.
Au vu de la difficulté des français à investir dans l’automobile durant cette période, les constructeurs ont tout mis en place pour donner envie d’acheter à leurs clients. Par exemple, dans les années 80, Renault met en avant dans l’une de ses publicités une offre spéciale. L’avantage de pouvoir essayer un véhicule pendant 48h sans frais et sans obligation d’achat ! Tout est calculé pour attirer à nouveau les automobilistes.
Les années 2000 : les célébrités animent les publicités
Au début des années 2000, vous avez sans doute aperçu Jennifer Lopez dans une Fiat 500, Shakira dans une Seat ou encore Lana Del Rey dans une Jaguar. En effet, à partir des années 2000, les constructeurs décident de mettre en avant des personnages connus de la télévision. Le but premier est d’inciter les consommateurs à acheter en prenant exemple sur leurs stars préférées.
En 2021, c’est l’électrique ou rien !
Aujourd’hui et depuis l’arrivée de l’électrique en France, les publicités sont quasiment toutes axées sur les avantages de l’électrique !
En effet, l’électrique et l’hybride représentent en 2021 plus de 50% du budget publicité des constructeurs automobiles français. Contre 19% en 2019. Et pour cause, la ministre française de la transition écologique a évoqué à plusieurs reprises la possible suppression des publicités mettant en avant les véhicules polluants. Une décision qui aurait pu engendrer un fort impact sur la communication dans le milieu automobile. Cependant, même s’il n’existera pas de suppression totale de la publicité sur les véhicules polluants, le budget des constructeurs français alloué à la promotion de l’électrique et de l’hybride devra être de 60% en 2022 et 70% en 2023 ! Ce qui permettrait de réduire considérablement la promotion des véhicules ayant une empreinte carbone trop élevée.
On voit donc bien que la publicité et l’automobile évoluent ensemble en fonction des mouvements économiques et sociétaux. L’objectif est d’atteindre un maximum de personnes, et ça fonctionne !
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